Les clochers tors : Savoir-faire, défaut technique ou… ?

par Micheline HUE

Résumé

« Il est un édifice incontournable que nous rencontrons dans chaque village, c’est l’église. Elle symbolise pour les croyants un lieu de réunion pour la prière, pour les autres un bâtiment architectural qui a traversé les siècles.
Si le style de sa construction a évolué au fil du temps, celui du clocher a fait de même et ses bâtisseurs ont laissé libre cours à leur imagination : de clochers ouvragés en Provence nous passons aux clochers rectilignes puis aux formes torsadées sous l’impulsion des Compagnons du Devoir.
Mais ces derniers furent copiés et le travail qui en résulta ne fut pas toujours ce que l’on en attendait car, n’ayant laissé aucun plan ni aucune explication sur leurs oeuvres, les « copieurs » ont parfois ignoré les principes essentiels de stabilité, d’où certains clochers qui ont « vrillé » et d’autres qui se sont carrément penchés.
Toutefois, d’autres éléments, plus discutables, ont pu aussi provoquer cette distorsion : ce n’est ni du domaine de l’utopie ni de celui de l’ésotérisme mais des études sérieurses ont démontré la présence de phénomènes parallèles.
Libre à chacun de se faire son propre jugement. »

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