BULLETIN S.H.E.D. N° 19 – NOVEMBRE/DECEMBRE 2015
12 novembre 2015 : Philippe VALETOUX –
35 aquarelles de Jean BIETTE – Chronique colorée de la guerre 1914-1918 au Havre :
Ami de Renoir et de Matisse, Jean Biette (1876-1935) a entamé à Paris une carrière prometteuse et ses talents de coloriste auraient pu lui faire atteindre les plus hautes cimaises. Mobilisé au Havre, il va sillonner notre ville et son port au rythme des évènements qui s’y déroulent et en fixe le souvenir au travers de ces 35 aquarelles.
10 décembre 2015 : Françoise AMIEL-HEBERT –
Le Temple maçonnique de la rue du Débarcadère au Havre (1860-1880). Elle retracera devant nous l’histoire de ce bâtiment situé rue Jules Lecesne (anciennement rue du Débarcadère) édifié pour abriter les Loges Aménité, 3H et Olivier Ecossais.
Cet édifice a été heureusement épargné par les bombardements de 1944.
Un métier disparu : Les trieuses de café. (Doc. Jean .Legoy)
En 1900, Le Havre est la 1ère place mondiale pour le commerce du café. Depuis 1897 les arrivages dépassent les 100.000 tonnes chaque année. 170 négociants-commissionnaires se partagent ce commerce. Pour certains, le café est trié en entrepôts par une main-d’œuvre féminine allant de 10 à 160 trieuses suivant l’importance de la maison.
Dans une vaste salle, les femmes sont assises de chaque côté d’une table et l’on déverse devant chacune d’elle un sac de café vert dont le tas est maintenu par des planchettes.
L’ouvrière fait glisser le café en l’étalant vers elle et saisit, entre le pouce et l’index, le gravier, la brindille ou le déchet de cosse qui donnerait un mauvais goût au café. Ces déchets sont récupérés dans une boîte de métal et le café trié tombe dans un sac disposé au bord du plateau.
La dextérité de ces femmes les a fait surnommer « les dactylos du café ».
Elles sont payées 4 à 6 francs par 100 kg de café à trier. Les plus expérimentées trient 50 kg par jour en 12 heures de travail. Leur salaire, qui varie de 1,50 à 2 F par jour est parfois moindre suivant le pourcentage des déchets à éliminer. Une grève les mettra dans la rue en 1900 pour une augmentation de 5 centimes. Le travail est aussi incertain car les négociants n’hésitent pas à embaucher ou débaucher en fonction des fluctuations des arrivages.
Lors d’arrivages exceptionnels en 1908, les négociants n’ont pas hésité à faire porter une partie de leur stock à la prison pour que les détenues trient le café au lieu d’embaucher de nouvelles ouvrières.
La mécanisation sonnera le glas de cette profession.
14 janvier 2016 : Michel SIDER –
Vieillir, c’est grandir, se dépasser, se surpasser.
11 février 2016 : ASSEMBLEE GENERALE à laquelle vous êtes aimablement conviés : votre présence sera le témoignage de l’intérêt que vous portez à la S.H.E.D. et au travail auquel nous consacrons notre temps.
Pas de conférence mais un pot d’amitié nous réunira à l’issue de cette réunion.
Sport : Football – Notre équipe locale rencontrera sur son terrain :
Le 20 novembre : le Stade Brestois 29
Le 1er décembre : Evian TG FC
Le 18 décembre : AJ Auxerre
Pour les amateurs de marche à pied :
15 novembre : 10 km du RCPH
20 décembre : LHSA Trail Aventure
Regards sur le passé :
Le 15 novembre 1739, un décret de la Convention décide que tous les Français doivent manger le même pain. C’est ainsi que naît la baguette, désormais surnommée « pain égalité », que les boulangers doivent réaliser « sous peine d’incarcération ».
Le 11 décembre 1915, une explosion a lieu à la poudrerie belge de Graville-Ste-Honorine et cause la mort d’une centaine de personnes et 1500 blessés. Les dégâts sont considérables dans un rayon de 50 km alentour. L’origine de ce sinistre n’a pas été déterminée : une imprudence ou un acte de malveillance commis par des prisonniers allemands dont le cantonnement était proche de l’usine belge.
Arthur Rimbaud naît à Charleville (Ardennes) d’un père capitaine d’Infanterie. Sa mère élève les 5 enfants que le père a abandonnés en quittant le domicile conjugal.
Arthur est un élève brillant et à 15 ans il remporte le 1er prix du Concours Académique. C’est de cette époque que datent ses premiers vers. Son professeur de rhétorique lui fait découvrir Victor Hugo, Théodore de Banville et Rabelais. Ce dernier restera son conseiller pendant des années.
Rimbaud fait de nombreux voyages entre Charleville et la Capitale, où il espère jouer un rôle dans les évènements de la Commune. Il rencontre Verlaine, passionné de poésie, d’occultisme et aussi grand buveur d’absinthe. Commencent alors leurs voyages mais ils ne cessent de se disputer et de se raccommoder.
Rimbaud meurt à Marseille le 10 novembre 1891.
Président : Jean-François MASSE :
Rédactrice : Micheline HUE :
Permanence : Fort de Tourneville/Archives municipales : mardi de 14H30 à 16H30. Site Internet : http:/la-shed.fr