CONFERENCE 12 avril 2018 Marc Soviche Anecdotes maritimes sur les routes qui mènent sur l’océan Indien et les terres qui le bordent
12 avril 2018
Marc Soviche
Anecdotes maritimes sur les routes qui mènent sur l’océan Indien
et les terres qui le bordent -1959 – 1975
À part un voyage sur la côte est de l’Afrique et les Mascareignes sur un paquebot mixte comme en possédaient les Messageries maritimes, Marc Soviche a beaucoup côtoyé les terres qui bordent l’Océan Indien et au delà, sur des cargos dits conventionnels, à une époque où le conteneur ne nous était pas encore connu.
1959 Élève officier sur le La Bourdonnais et l’Indus en 1960 : la vie du bord et l’apprentissage du métier. Tout est nouveau : pratique de la navigation, calculs de positions, sécurité, tourisme. Le service de la nourriture, le service machine.
Lieutenant sur les Auray, Natal, Yalou, Oyonnax, Vanoise, : quart à la mer (huit heures, neuf heures), garde au port. Lieutenant commissaire, lieutenant de navigation. Nombreuses attentes au mouillage. Pêche à l’arrière. Passage de la Ligne. Poésie du point d’étoiles. Relations avec les passagers.
Second Capitaine sur les Mozambique, Euphrate, Godavery, Si kiang, Yarra : comment charge-t-on un navire. Plan de chargement : répartition des charges par équipe, poids au m2, stabilité, l’humidité dans les cales. Espaces à marchandises, Moyens de manutention et fermeture des espaces. Entretien du matériel. Marchandises dangereuses, marchandises réfrigérées, la poste, les valeurs. La pluie, les grèves. Organisation du travail de l’équipage à la mer et au port. Exercices de sécurité incendie, sauvetage. Relations avec les personnels de terre.
Marc Soviche vous contera quelques anecdotes parmi celles qui ont émaillé ces voyages pratiqués sur des navires non climatisés. En 1974 l’escale de Safi, la visite d’un médecin furieux à Bombay, marquent pour lui la certitude que cette navigation n’est plus viable.
Après cette énumération un peu technique, il aura soin de terminer pas des anecdotes touristiques, car c’est bien pour cela qu’il avait quitté son Beaujolais natal.